74% des sondés prévoient une hausse de leur chiffre d'affaires en 2013. Ils envisagent même d'investir davantage qu'en 2012 (1 entrepreneur sur 2). Ces développements devraient notamment toucher les secteurs du « marketing, de la publicité et de l'informatique ». Le recrutement devrait aller de pair, puisque 68% des entrepreneurs interrogés envisagent de recruter « autant ou davantage qu'en 2012 » : de quoi donner un peu d'air au marché de l'emploi asphyxié par un chômage record.
Les responsables de sites marchands ont déjà leur cible accrochée dans le viseur 2013 : la priorité sera donnée au développement du m-commerce (le commerce mobile, depuis les Smartphones), les points de retraits et les réseaux sociaux.
Mais cet optimisme n'est pas sans masquer certaines craintes : ainsi, 81% des sondés « anticipent des mouvements de concentration chez les e-commerçants, 70% imaginent de nouveaux accords stratégiques entre e-commerçants et retailers ».
D'autres encore, préparent l'arrivée de nouveaux acteurs issus de l'étranger.
Plus largement, cette confiance des e-commerçants s'explique par la croissance continue de la vente en ligne : + 19% en 2012, sur un total de 45 milliards d'euros (Faved).
Même si cette tendance est ralentie (pour mémoire +22% en 2011), il faut bien reconnaître qu'elle affiche une bonne santé narquoise dans une économie crispée.
Les sites e-commerce restent portés par la hausse de la demande, mais aussi de l'offre : de nouveaux sites marchands se créent chaque jour, contribuant à diversifier les achats en ligne. D'autant que les distributeurs traditionnels ont désormais investi les terres du e-commerce. Ainsi, à la mode et aux produits high-tech et culturels, s'ajoutent désormais les achats alimentaires.
La multiplication des sites e-commerce donne lieu à un marché plus concurrentiel.
Les internautes, déjà séduits par la souplesse des achats en ligne, profitent pleinement de cette concurrence et des prix cassés régulièrement proposés sur le web. Désormais aguerris au cyber-achat, les internautes continuent d'acheter en ligne.
Mieux, ils diversifient les situations d'achats : tablettes et Smartphone sont désormais des supports fréquemment utilisés pour faire ses emplettes sur Internet. Un nouvel usage qui s'invite dans la sphère du e-commerce et incite les entrepreneurs à répondre rapidement à cette tendance en proposant de nouvelles applications.
L'année 2013 devrait donc encore être porteuse pour les e-commerçants : même si le panier moyen a atteint fin 2012 son taux le plus bas jamais enregistré, à savoir 85 euros. (Fevad)