Les cyberacheteurs seront au nombre de 27 millions en 2015 soit une progression annuelle d'environ 13% par an. Cela montre parfaitement le potentiel de croissance d'un secteur en constante évolution. Une entreprise ne pourra bientôt plus se passer d'une présence sur la toile (à moins qu'elle puisse se permettre de passer à côté de 27 millions d'acheteurs potentiels).
Le chiffre d'affaires réalisé par les sites marchands s'élevait à 18.1 milliards d'euros en 2010 et devrait selon toutes les estimations atteindre les 30 milliards d'euros d'ici quatre ans.
Les Français utilisent surtout internet pour acheter leurs billets d'avion (22% des dépenses sont faites dans le domaine du voyage) et leur équipement high tech (14% des dépenses réalisées sur le net) ; vient ensuite les achats de vêtements (6% des dépenses online). Pourtant, Benchmark group nous précise que l'e-commerce représentait en 2010 environ 4,2 % de la consommation des ménages en biens et services marchands ; il y a fort à parier que ce pourcentage augmentera de façon significative dans les prochaines années.
Internet est pour les commerçants français un canal de vente à ne pas négliger, mais il faut relativiser les bénéfices à courts termes.
En effet, il est important de rappeler qu'en 2010 74 % des sites ont généré moins de 100 000 euros de revenus et 1/3 des e-commerçants dispose d'un chiffre d'affaires annuel inférieur à 15 000 euros (cf. chiffres du Benchmark group).
2011 est l'année des réseaux sociaux pour les cybermarchands
Le « Time » ne s'est pas trompé en désignant Mark Zuckerberg (pdg de Facebook) comme l'homme de l'année, les réseaux sociaux et en particulier Facebook sont dans les têtes de tous les cybers marchands.
La question pour eux est simple : Comment réussir à séduire ces quelques 700 millions utilisateurs de facebook ? Pour tenter de répondre à cette question Benchmark group nous précise que 98 % des e-commerçants seront sur Facebook (via une page fan) en 2011 et 50% d'entre eux devraient utiliser le système de publicité proposé par le réseau social (Le facebook commerce devrait également séduire 1/5 des e-commerçants).
Utiliser les réseaux sociaux pour développer son activité est une bonne chose, mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres leviers d’acquisition marketing web (e-mailing, l'affiliation, liens sponsorisés…).
En ce qui concerne le positionnement sur les moteurs de recherche et son optimisation, les règles sont devenues tellement compliquées et la compétition est tellement rude que 75% des marchands souhaitent faire appel à des agences spécialisées dans le référencement naturel plutôt que de le traiter en interne.
Le commerce sur internet à encore de très beaux jours devant lui, mais il sera de plus en plus important de savoir évoluer avec les outils de communication des internautes. Un défi des plus interessant !
Source : Etat des lieux de l'e-commerce en France
http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/e-commerce-france-2011/