Les médias sociaux revêtent une importance toute particulière et sont en passe de remplacer l'industrie papier, qui ne cesse de perdre des parts de marché. Les tablettes numériques, smartphones et autres ordinateurs personnels, disposent en effet de multiples applications pour lire directement l'information en ligne. Ce changement des habitudes de consommation de la presse initié ces dernières années a sans nul doute profité au géant Facebook, qui reste le réseau social numéro 1 dans le monde.
Grâce à des algorithmes complexes et aux indexations spécifiques à Facebook et aux moteurs de recherche, les internautes disposent dorénavant de fils d'actualités, de vidéos, de liens divers vers les blogs et autres sites Internet. Les sujets qui font le buzz sont alors relayés immédiatement sur la page d'accueil des abonnés Facebook, qui peuvent ainsi partager directement leurs sujets préférés ou de prédilection. Les professionnels et spécialistes qui œuvrent alors pour la firme californienne favorisent ainsi les médias qui font la publicité de Facebook, ce qui engendre un impact non substantiel sur la diffusion de l'information. En effet, cette dernière sera d'autant plus disponible pour les abonnés du site lorsqu'elle impacte directement la publicité du site.
En moins d'un an Facebook a multiplié par 2 son trafic dont ¼ provient du réseau numéro un. Loin devant la concurrence, la firme américaine a su générer plus de trafic que les autres réseaux sociaux grâce au partage des informations en ligne. Les 1,3 milliard d'abonnés peuvent en effet plus facilement échanger leurs liens grâce au système d'amis et au contenu multimédia, ce qui décuple le trafic de Facebook. La stratégie de développement des ingénieurs du réseau social est d'ailleurs de multiplier encore ce trafic en favorisant le partage vers les applications mobiles. Encore balbutiante, cette technologie devrait prochainement favoriser la lecture sur les tablettes et smartphones grâce à des applications dédiées plus lisibles et plus ergonomiques.
Le rachat d'Instagram et de WhatsApp fait craindre aux détracteurs de cette mainmise de l'information par le géant américain, un monopole de la diffusion de l'information journalistique. C'est en effet les membres eux-mêmes qui décident de partager et de mettre en valeur de facto un fil d'actualité au détriment d'un autre. Cette diffusion parcellaire inquiète alors de nombreux médias déjà en baisse dans les parts de marché et les ventes de quotidiens ou de magazines. L'importance de la publicité générée par cette hausse du trafic est alors un enjeu majeur. Ainsi, la popularité des liens pointant vers un moteur de recherche incite les lecteurs à se connecter à Facebook et à générer du trafic vers celui-ci, ce qui influe grandement sur la pérennité d'un quelconque média dans le temps.
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