De nombreux sites américains (http://www.bnet.com/blog/advertising-business/look-how-close-groupon-is-to-going-bankrupt/9758) s’interrogent sur une possible faillite de groupon.com, pourtant il y a seulement quelques mois le site semblait en parfaite santé financière s’offrant même le luxe suprême de refuser l’offre de rachat pour un montant de 6 milliards de dollars proposée par Google. A l’époque son fondateur Andrew Mason était persuadé de pouvoir faire mieux dans un avenir très proche.
En Aout 2011 le site enregistre un chiffre d’affaires impressionnant de 1.5 milliard de dollars (soit 25 fois plus qu’un an auparavant), mais dans le même temps les pertes s’accumulent pour porter le total à 255 millions de dollars.
Que s’est t-il passé pour que la situation s’aggrave dans un laps de temps si court ?
Certains évoquent des frais de communication trop importants par rapport aux bénéfices générés. Il est vrai que la concurrence est très forte sur ce domaine et Groupon à du baisser significativement sa marge afin de proposer des « deals » compétitifs à ses internautes et communiquer massivement sur le web à tel point qu’il était simplement impossible de ne pas rencontrer au détour d’une page une publicité pour Groupon. Mais cela coute cher, sans doute trop cher pour une entreprise qui cherche encore un business model viable. (http://www.boursier.com/actualites/economie/le-business-modele-de-groupon-en-question-10403.html).
D’autres évoquent plutôt une très mauvaise gestion du capital ou des sommes très importantes ont été versées aux fondateurs aux moments même ou l’entreprise avait besoin d’argent pour assurer son fonctionnement.
A l’heure ou facebook renonce à son service de deal localisés (http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/08/29/facebook-renonce-a-concurrencer-groupon_1564821_651865.html ) nous en sommes à nous demander si le business model du « daily deal » est viable sur le long terme, ou si tout simplement il s’agit d’un mauvais moment à passer pour Groupon qui sera très vite effacé par son introduction en bourse et un apport important de cash dans la machine !
L’avenir nous dira si nous continuerons pendant encore longtemps à recevoir dans nos boites email des offres de Groupon.
Sources :
Articles de presse-citron :
http://www.presse-citron.net/groupon-en-faillite
http://www.presse-citron.net/les-patrons-des-petites-entreprises-en-ont-marre-de-groupon-et-de-ses-clones
Article de Frenchweb.fr
http://frenchweb.fr/le-malaise-groupon-peuvent-ils-continuer-dans-cette-voie-par-marc-thouvenin/
Article de CBS interactive (en anglais) :
http://www.bnet.com/blog/advertising-business/look-how-close-groupon-is-to-going-bankrupt/9758
Article de Business insider (en anglais) :
http://www.businessinsider.com/groupons-main-problem-is-that-it-hasnt-yet-discovered-a-viable-business-model-2011-8