Partager des dossiers, travailler à plusieurs sur un même projet, discuter d'un document... Grâce à Facebook at work, le travail collaboratif au sein d'une entreprise se trouverait renforcer. Mais les employés auraient aussi la possibilité de contacter d'autres professionnels venant d'entreprises extérieures: fournisseurs, clients, consultants... L'idée étant d'organiser un réseau professionnel par ce biais. C'est le Financial Times qui a révélé le dernier projet sur lequel travail Facebook. Le journal britannique, s'appuyant sur des sources proches de la firme américaine, affirme que Facebook at work présentera une interface similaire à celle qui existe actuellement. Si un internaute possède un profil sur Facebook, il ne sera pas lié à son profil professionnel. Ce nouveau réseau social se rapproche d'un mélange des réseaux existants tels que LinkedIn, Yammer ou encore Google Drive. Si la compagnie n'a pas confirmé ces informations, elle ne les a pas non plus infirmées. De plus, le PDG de Facebook France avait indiqué, au début du mois de novembre à BFM, être en discussion avec des entreprises pour leur apporter des solutions technologiques.
De nombreuses entreprises refusent à leurs salariés d'accéder à Facebook. Raison principale invoquée : les employés passeraient trop de temps sur leur profil et seraient moins concentrés sur leur travail. Pour la firme de Mark Zuckerberg, ces professionnels qui ne se connectent pas pendant leur journée de travail représentent une cible importante. Si elle parvient à les capter, ils lui permettraient de rester le réseau social le plus populaire tout en faisant grimper son taux d'engagement (donnée qui mesure la popularité d'une publication). Ils lui permettraient aussi de compenser le départ des jeunes utilisateurs qui se tournent de plus en plus vers d'autres réseaux sociaux.
En plus, la création d'un réseau professionnel répond à la politique de développement de la compagnie. «Nous allons continuer à nous préparer au futur en investissant agressivement, en connectant tout le monde, en comprenant le monde et en construisant la prochaine génération de plateforme informatique», a déclaré Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, lors de la publication de ses résultats pour le 3e trimestre.
A peine le projet de création de Facebook at work révélé, il soulève déjà des interrogations. Elles se centrent principalement sur la confidentialité des échanges. La gestion des données personnelles par Facebook s'est souvent trouvée par le passé sous les feux de la critique. Pour une entreprise, protéger ses données confidentielles est fondamental. Ce critère pourrait représenter le frein principal au développement de Facebook at work. Le partage des données, notamment avec les publicitaires partenaires du réseau social, reste un sujet sensible. Facebook va devoir apporter des preuves de la sécurisation de son réseau pour séduire le monde pro.
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