Il y a quelques jours, le spécialiste de la géolocalisation et de la cartographie, Mappy, a publié une première étude, en partenariat avec BVA et Novedia, sur les enjeux et les opportunités du commerce physique à l'ère du numérique. Celle-ci a été effectuée sur un groupe constitué de 2000 consommateurs et 308 commerçants. Selon cette recherche, 80% des petits entrepreneurs ne disposent pas d'un site web pour promouvoir leurs services ou leurs produits, car ils préfèrent opter pour la vente directe. Par ailleurs, les acheteurs en ligne sont de plus en plus en grand nombre tout en demeurant attachés aux commerces et boutiques à proximité de leur domicile. En France, par exemple, 63% des personnes interviewées ont déclaré acheter très régulièrement dans les boutiques, contre 12% qui préfèrent procéder à leurs achats sur un site web. D'après Mappy, si le commerce physique est plus populaire pour les achats de nourriture (91% des répondants), 29% seulement n'y ont recours pour réserver un séjour touristique. Les achats en ligne concerneraient surtout les produits culturels (67%).
Dans une autre étude récente de BVA, il a été mis en évidence que l'intérêt des clients pour le « web to store » demeure une tendance qu'ignorent encore plusieurs commerçants. Dans les faits, 57% des entrepreneurs interrogés ne disposaient pas de boutique en ligne, et 28% d'entre eux seulement songeaient à se tourner vers Internet pour obtenir plus de visibilité. Pourtant, la préparation des achats passe de plus en plus via Internet. D'ailleurs, 90% des personnes interviewées ont affirmé être intéressées à consulter les informations en ligne avant d'acheter; de ce nombre, 32% ont procédé à un achat après avoir lu les informations publiées en ligne par une boutique. Les répondants ont précisé que leur motivation à l'achat sur Internet concernait les bons prix et l'économie de temps. Les consommateurs préférant la vente directe, affirmaient, quant à eux, préférer voir le produit en réel et se le procurer immédiatement. Dans l'étude de Mappy/BVA, les auteurs ont constaté que l'écart entre commerce physique et numérique diminue à mesure que les consommateurs se procurent des appareils technos (smartphones, tablettes, ordinateurs). Confrontés à ce phénomène, les commerçants traditionnels gagneront à intégrer dans leur stratégie des supports numériques qui apporteront à leur entreprise une valeur ajoutée.
La simple création de site internet n'est pas suffisante pour faire connaître son commerce sur la Toile; encore faut-il qu'il soit référencé. Quant on sait que moins d'un tiers des consommateurs ne dépasse pas la troisième page lorsqu'ils effectuent une recherche sur le web, il devient primordial que l'entreprise soit positionnée dans les toutes premières pages des principaux moteurs de recherche. D'où l'importance de s'y inscrire et de choisir des mots-clés qui inciteront les consommateurs à visiter votre commerce en ligne. L'éditeur doit également se retrouver dans les principaux annuaires. En effet, les sites communautaires créent des liens qui donneront à votre commerce une plus-value précieuse. Si la démarche vous semble complexe, vous pouvez vous adresser à une agence spécialisée dans le référencement naturel (SEO).